Protomyces macrosporus

Protomyces macrosporus
Description de cette image, également commentée ci-après
Galles de Protomyces macrosporus sur Anthriscus sylvestris
Classification MycoBank
Règne Fungi
Division Ascomycota
Sous-division Taphrinomycotina
Classe Taphrinomycetes
Sous-classe Taphrinomycetidae
Ordre Taphrinales
Famille Protomycetaceae
Genre Protomyces

Espèce

Protomyces macrosporus
Unger, 1834

Synonymes

  • Entyloma microsporum (Unger) J.Schröt., 1874[1]
  • Protomyces microsporus Unger, 1833[1]
  • Protomyces macropus Unger, 1833[2]

Protomyces macrosporus est une espèce de champignons Taphrinomycetes (Fungi) productrice de galles sur les feuilles des Apiacées.

Description

Les galles de Protomyces macrosporus se présentent sous la forme de petits renflements induits chimiquement. Elles mesurent de 1 à 15 mm de long et sont souvent nombreuses. Sur le limbe foliaires, elle forme des vésicules lisses et jaunâtres qui ressortent sur la surface supérieure alors que sur les nervures, les côtes médianes et le pétiole, la galle apparaît sous la forme de cloques fermes, vitreuses, jaune-blanc et souvent allongées. Les galles sont visibles du printemps à l'automne par les fortes courbures qu'elles provoquent sur les feuilles[3],[4].

Chaque galle produit des asques qui mesurent en moyenne de 60 à 70 μm de diamètre d'où naissent des ascospores mesurant 4,5 μm de long pour 3 μm de large[4]. Elle produit également des spores asexuées nommées chlamydospores[réf. souhaitée].


  • Galles de Protomyces macrosporus
  • Vésicules sur une feuille d'Aegopodium podagraria.
    Vésicules sur une feuille d'Aegopodium podagraria.
  • Cloques sur une tige d'Anthriscus sylvestris
    Cloques sur une tige d'Anthriscus sylvestris
  • Asques globuleux
    Asques globuleux

Espèce proche

Puccinia aegopodii (de) est une espèce proche agent de la rouille qui présente des sores noires typiques à maturité.

Répartition

Protomyces macrosporus est recensé en Écosse, en Irlande, en Norvège, au Danemark, en Suède, en Allemagne, en Amérique du Nord, en Afrique du Nord, au Népal et en Asie du Sud.

Parasitisme

Protomyces macrosporus a pour plante hôte Aegopodium podagraria, Ammi majus, Angelica archangelica, Angelica sylvestris, Anthriscus caucalis, Anthriscus sylvestris, Athamanta cretensis, Berula erecta, Carum carvi, Chaerophyllum hirsutum, Chaerophyllum villarsii, Cicuta virosa, Conopodium majus, Coriandrum sativum, Daucus carota, Heracleum sphondylium et sa sous-espèce pyrenaicum, Laserpitium halleri, Laserpitium latifolium, Thysselinum lancifolium (sv), Ligusticum mutellina, Pachypleurum mutellinoides, Meum athamanticum, Myrrhis odorata, Oenanthe crocata, Oenanthe fistulosa, Pastinaca sativa, Peucedanum cervaria, Peucedanum ostruthium, Peucedanum palustre, Pimpinella major, Pimpinella saxifraga, Selinum carvifolia, Seseli libanotis, Seseli montanum, Sium latifolium, Torilis japonica, Trinia glauca[5].

Impact agricole et lutte

La galle causée par Protomyces macrosporus est la maladie la plus grave et la plus répandue de la coriandre dans la vallée de Chitawan au Népal[réf. souhaitée].

Le meilleur fongicide pour lutter contre cette maladie semble être Trichoderma viride (en)[6].

Notes et références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Protomyces macrosporus » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 14 avril 2022
  2. V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 14 avril 2022
  3. (de) Julia Marlene Kruse, Faszinierende Pflanzenpilze Erkennen und Bestimmen, Quelle&Meyer, , 528 p. (ISBN 978-3-494-01780-8)
  4. a et b (de) Friedemann Klenke & Markus Scholler, Pflanzenparasitische Kleinpilze : Bestimmungsbuch für Brand-, Rost-, Mehltau-, Flagellatenpilze und Wucherlingsverwandte in Deutschland, Österreich, der Schweiz und Südtirol, Berlin, Heidelberg, Springer Spektrum, , 1174 p. (ISBN 978-3-662-46162-4, DOI 10.1007/978-3-662-46162-4)
  5. (en) « Protomyces macrosporus », sur bladmineerders.nl (consulté le )
  6. (en) Manzoor R.Khan, Ghazala Parveen, « Supplementing biocontrol agents with botanicals improved growth and yield of coriander (Coriandrum sativum L.) infected with Protomyces macrosporus Unger », Current Plant Biology, vol. 15,‎ , p. 44-50 (lire en ligne)

Liens externes

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  • (en) Référence BioLib : Protomyces macrosporus Unger (consulté le )
  • (en) Référence Catalogue of Life : Protomyces macrosporus Unger (consulté le )
  • (fr + en) Référence EOL : Protomyces macrosporus Unger 1834 (consulté le )
  • (en) Référence Index Fungorum : Protomyces macrosporus Unger (consulté le )
  • (fr + en) Référence GBIF : Protomyces macrosporus Unger (consulté le )
  • (fr) Référence INPN : Protomyces macrosporus Unger, 1833 (TAXREF) (consulté le )
  • (en) Référence IRMNG : Protomyces macrosporus Unger, 1834 (consulté le )
  • (en) Référence MycoBank : Protomyces macrosporus Unger (consulté le )
  • (en) Référence OEPP : Protomyces macrosporus Unger (consulté le )
  • (en) Référence Taxonomicon : Protomyces macrosporus Unger (1833) (consulté le )
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