Pierre Jacquot de Villeneuve

Pierre Jacquot de Villeneuve
Présentation
Naissance
Paris
Décès
Paris
Nationalité Drapeau du royaume de France Royaume de France
Activités Architecte du roi
Expert-juré
Œuvre
Distinctions Académie royale d'architecture (1728)
Entourage familial
Père François Jacquot de Villeneuve
Mère Louise Bégard
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Pierre Jacquot de Villeneuve est un architecte français, né à Paris, et mort dans la même ville le [1],[2].

Biographie

Il achète une charge de juré expert pour la ville de Paris au sieur Convers, en 1718, pour 6 000 livres. Il est dit dans l'acte de vente qu'il est architecte et pensionnaire du roi. Il est surtout actif dans le quartier du Marais.

Il est probablement le sieur de Villeneuve, architecte, qui construit l'hôtel de la Tour du Pin, no 75 rue Vieille-du-Temple, pour Pierre-Nicolas Bertin, trésorier des parties casuelles du roi, en 1724-1725[3].

Il est présenté pour être désigné par le roi comme architecte de la 2e classe de l'Académie royale d'architecture, en 1723[4]. Il est finalement promu par le roi, le , parmi le 8 nouveaux architectes de la 2e classe choisis en application des lettres patentes prises pour la nouvelle réorganisation de l'académie[5].

Famille

Pierre Jacquot de Villeveuve a été marié le à Marie-Élisabeth Trotin-Désert (1693-1751) dont il a :

  • Jean-Baptiste Jacquot de Villeneuve
    • Antoine Jacquot de Villeneuve, né à Paris vers 1761, il émigre à l'île de France avant 1787. Il est mort à Saint-Benoît sur l'île de La Réunion en 1811.
  • André-Pierre Jacquot de Villeneuve, né vers 1727, mort à Saint-Benoît en 1787. Il est arrivé à l'Isle Bourbon en 1752 sur le Mascarin. Il s'est marié le , à Saint-Benoît, avec Geneviève de Kenland Gaulette (1739-1812) :
    • Charles Jacquot de Villeneuve (vers 1757-1816) ;
    • Louis-Joseph Jacquot de Villeneuve-Champierre (1758-1799), marié le avec Marie Françoise Sidonie Justamond (1766-1830)
      • André Pierre Joseph Jacquot de Villeneuve-Champierre, né en 1791 à Saint-Benoît. Procureur général et conseiller colonial en 1843. Marié en premières noces à sa cousine Suzanne Marguerite Jacquot de Villeneuve, décédée en 1815, puis, en secondes noces à Amanthe Chérie Aguier (1795- ) dont il a eu huit enfants, dont :

Notes et références

  1. Voir : Michel Gallet.
  2. Note : Son décès est annoncé au cours la réunion de l'Académie d'architecture du 13 novembre 1730 (Henry Lemonnier, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome V 1727-1743, p. 65, Édouard Champion, Paris, 1918 (lire en ligne))]
  3. Alexandre Gady, Le Marais. Guide historique et architectural, p. 247, 251, Le Passage, Paris, 2002 (ISBN 2-84742-005-3)
  4. Henry Lemonnier, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome IV 1712-1726, p. 260, Édouard Champion, Paris, 1915 (lire en ligne)
  5. Henry Lemonnier, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome V 1727-1743, p. 32-33, Édouard Champion, Paris, 1918 (lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

  • Michel Gallet, Les architectes parisiens du XVIIIe siècle, p. 487, Paris, Éditions Mengès, 1995 (ISBN 2856203701)
  • Henry Lemonnier, W. Viennot, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome X Table générale, p. 254, Librairie Armand Colin, Paris, 1926 (lire en ligne)

Article connexe

Liens externes

  • Archives nationales : Mireille Rambaud, Documents du minutier central concernant l'histoire de l'art, tome I, 1964
  • Archives nationales : Mireille Rambaud, Documents du minutier central concernant l'histoire de l'art, tome II, 1971
  • Archives nationales : Vente par Marie-Élisabeth Trotin-Désert, veuve de Pierre Jacquot de Villeneuve, architecte du roi et de ses académies (sic), juré expert pour la ville, prévôté et vicomté de Paris, demeurant rue Grenier-Saint-Lazare, agissant en son nom et comme tutrice de Jean-Baptiste, Marie-Catherine-Reine, Louise, Catherine-Jacqueline-Victoire et André-Pierre Jacquot de Villeneuve, ses cinq enfants mineurs, à Jean-Baptiste Puisieux, architecte, bourgeois de Paris, demeurant carrefour Saint-Benoit, de l'un des offices d'experts jurés de la ville de Paris créés héréditaires par l'édit du mois de mai 1690, dont le défunt était pourvu par lettres de provisions expédiées en grande chancellerie le 6 octobre 1718, enregistrées le 1er août 1719 et dans lequel il a été reçu par sentence du Châtelet du 15 octobre 1718, vente faite moyennant 2.300 livres, déposées entre les mains du notaire, jusqu'à ce que ledit Puisieux ait obtenu ses lettres de provisions d'office (7 mars 1733). Cette vente est faite après l'accord des tuteurs des enfants mineurs, en .
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