Maurice Gaït

Maurice Gaït
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Fonctions
Directeur
Rivarol
-
Pierre Dominique
Camille Galic
Directeur
École nationale des cadres civiques
-
Biographie
Naissance
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MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
15e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maurice Antoine Marie GaïtVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Fabricius Dupont, Hugues Saint-Cannat, Scrutator, François Tavera, Dominique VicoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École normale supérieureVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
JournalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

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Maurice Gaït, né le à Marseille et mort le dans le 15e arrondissement de Paris[1], est un journaliste français. Commissaire général à la Jeunesse sous le régime de Vichy, il est directeur de Rivarol de 1973 à sa mort[2].

Biographie

Ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé de philosophie (1935)[3], il avait été le condisciple notamment de Maurice Bardèche, de Robert Brasillach, de Thierry Maulnier, de Jean Nocher, de George Pompidou et de René Château. Il collabore à La Flèche de Gaston Bergery.

Directeur de l'École nationale des cadres civiques (1941-1942)[à vérifier], directeur de cabinet d'Abel Bonnard, ministre de l'éducation nationale (1942-1943), et commissaire général adjoint (1940-1942), puis commissaire général à la Jeunesse (1944), il est après guerre incarcéré et poursuivi pour son implication dans le Régime de Vichy. Il bénéficie d'un non-lieu pour « faits de résistance » le [4].

En 1948, il signe sous le nom de plume de « Fabricius Dupont » un Manifeste des inégaux. Il a aussi utilisé les pseudonymes « Hugues Saint-Cannat », « Scrutator », « François Tavera » et « Dominique Vico »[5].

Après avoir dirigé La Fronde, il se joint à l'équipe de l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol fondé en par René Malliavin. Gaït en fut le rédacteur en chef et l'éditorialiste à partir de 1973 jusqu'à sa mort (Camille Galic lui succède alors qu'il succédait lui-même à Pierre Dominique, décédé en 1973).

En 1973-74, il appuie les négociations entre Ordre nouveau et Jean-Marie Le Pen relatives à la création du Front national[2].

Lors du retour en politique de Charles de Gaulle durant la guerre d'Algérie, Gaït compta parmi ses critiques les plus acharnés. Il meurt en fonctions le .

Ouvrage

  • « Fabricius Dupont », Manifeste des inégaux, Paris, Les Gazettes, 1948 (BNF 34191123).

Références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a et b Nicolas Lebourg, « Rivarol, l'antisémitisme comme idée fixe », sur Slate, (ISSN 2110-5553, consulté le ).
  3. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 », sur cnrs.fr (consulté le ).
  4. Laurent Wetzel, « Les normaliens durant l'Occupation », La Nouvelle Revue d'histoire, no 74 de septembre-octobre 2014, p. 58-62.
  5. Henry Coston et Emmanuel Ratier (préf. Henry Coston), Encyclopédie des pseudonymes, t. II, Paris, Faits et Documents, , 479 p. (ISBN 2-909769-01-1), p. 410.

Annexes

Bibliographie

  • Le Monde, article nécrologique du [source insuffisante]

Liens externes

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