Marie Charpentier

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Marie Charpentier
Biographie
Naissance
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PoitiersVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
PoitiersVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Mathématicienne, professeure d’universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maître
Georges BouligandVoir et modifier les données sur Wikidata
Directeurs de thèse
Paul Montel (), Georges Bouligand ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Marie Charpentier (née le à Poitiers et morte le dans la même ville[1],[2],[3]) est une mathématicienne française. C'est la première femme à obtenir un doctorat en mathématiques pures en France[3] et la deuxième femme, après Marie-Louise Dubreil-Jacotin, à obtenir un poste de professeur en mathématiques dans une université en France[4].

Éducation

Charpentier rejoint la Société mathématique de France en 1930. C'est probablement la deuxième femme à y entrer après Édmée Chandon[3]. Elle a été une étudiante de Georges Bouligand à l'université de Poitiers[4] où elle soutient sa thèse en 1931[3],[4] devant un jury présidé par Paul Montel. Sa thèse portait Sur les points de Peano d'une équation différentielle du premier ordre[3],[5].

Carrière

Elle fait ses études postdoctorales avec George Birkhoff à l'Université de Harvard[3] et est conférencière invitée sur la géométrie au Congrès international des mathématiciens de 1932 à Zurich[6]. Cependant, ne pouvant pas obtenir un poste de professeur universitaire en France à cette époque elle a dû pour subvenir à ses besoins prendre un poste d'enseignante au niveau secondaire[3].

Elle est nommée à son poste de professeur en 1942[4] à l'Université de Rennes[3],[2] puis devient professeur titulaire. Elle prend sa retraite en 1973[3].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marie Charpentier » (voir la liste des auteurs).
  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. a et b Jean-Pierre Escofier, Petites histoires des mathématiques (français), Éditions Dunod, , 224 p. (ISBN 2-10-074770-3), p. 194Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. a b c d e f g h et i (en) Yvette Kosmann-Schwarzbach, « Women mathematicians in France in the mid-twentieth century », Bulletin of the British Society for the History of Mathematics et Société britannique d'histoire des mathématiques, Taylor & Francis, vol. 30, no 3,‎ , p. 227-242 (ISSN 1749-8430, 1749-8341 et 0962-9416, DOI 10.1080/17498430.2014.976804)Voir et modifier les données sur Wikidata.
  4. a b c et d Annie Rieu, Nicky Le Feuvre et Monique Membrado, Les femmes et l'Université en Méditerranée, Presses universitaires du Mirail, (ISBN 2-85816-449-5), p. 53Voir et modifier les données sur Wikidata
  5. Marie Charpentier, Sur les points de Peano d'une équation différentielle du premier ordre, (thèse de doctorat), , [lire en ligne]Voir et modifier les données sur Wikidata
  6. (en) ICM Plenary and Invited Speakers since 1897, International Mathematical Union (lire en ligne)

Liens externes

  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mathematics Genealogy Project
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