Casimir Bouis

Casimir Bouis
Biographie
Naissance
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ToulonVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
JournalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Le Cri du peuple
L'IntransigeantVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Casimir Dominique Bouis est un journaliste, écrivain et homme politique français, membre actif de la Commune de Paris en 1871. Né le à Toulon, il est décédé à Marseille le [1].

Biographie

Le Cri du Peuple

Il fait des études de droit à Aix-en-Provence où il soutient sa thèse de licence en 1865, puis à Paris. Il exerce comme avocat à Toulon. Il milite alors au cercle de l'Industrie. Ami d'Auguste Blanqui, il contribue à La Patrie en danger et est l'un des principaux rédacteurs du journal Le Cri du Peuple de Jules Vallès lors des journées insurrectionnelles de 1871. Il est l'un des signataires de l'affiche rouge apposée sur les murs de Paris le dénonçant l'incapacité du gouvernement et demandant l'instauration de la Commune.

À la chute de la Commune, il tente de s'enfuir en Belgique mais est capturé. Il est alors exilé le à l'île des Pins en Nouvelle-Calédonie[2]. Le , il tente une évasion. Repris, il est réintégré le . Gracié en 1879, il vit alors au domicile de Blanqui à Toulon. En 1883, il se présente à la Chambre des députés mais n'est pas élu.

Œuvres

On lui doit aussi des poésies.

  • De la nature, de l'étendue et de l'extinction du cautionnement, Bonaventure, 1864
  • Calottes et soutanes. Jésuites et jésuitesses, Librairie internationale, 1870
  • La Patrie en danger (de Auguste Blanqui), préface, Chevalier, 1871
  • Après le naufrage, poésies politiques, précédées d'une lettre de Victor Hugo, 1879

Bibliographie

  • Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, Tome I, Flammarion, 1978.
  • Germaine Mailhe, Déportation en Nouvelle-Calédonie des communards et des révoltés de la Grande-Kabylie (1872-1876), L'Harmattan, 1995, p.403
  • Roger Pérennès, Frank Chantepie, Déportés et forçats de la Commune, Ouest Éditions, 1991, p.332 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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Notes et références

  1. Bulletin scientifique de la Société d'études historiques n°124, 2000, p.94
  2. Matricule 1837
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