14e armée de la Garde

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir 14e armée.

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avec 14e armée (Union soviétique).

14e armée de la Garde
Image illustrative de l’article 14e armée de la Garde
Création 1956
Dissolution 1995
Allégeance Drapeau de l'URSS Union soviétique,
puis Drapeau de la Russie Russie
Branche Armée de terre soviétique, puis Armée de terre russe
Type armée interarmes
Rôle combat interarmes
Fait partie de District militaire d'Odessa, puis district de Moscou
Garnison Chișinău, puis Tiraspol (à partir de 1984)
Guerres Guerre du Dniestr
Batailles Bataille de Tighina
Commandant historique major-général Alexandre Lebed
modifier 

La 14e armée de la Garde (en russe : 14-я гвардейская общевойсковая армия, abrégé en 14 Гв. ОА) est une unité de l'Armée de terre soviétique créée en 1956, passe à l'Armée de terre russe en 1992 et disparue en 1995 pour être remplacée par le Groupe opérationnel des forces russes en Transnistrie.

Historique

La 14e armée soviétique est créée le à Chișinău, sur le territoire de la République socialiste soviétique moldave (une des 15 RSS de l'URSS), dépendant du district militaire d'Odessa. L'armée est principalement constituée à partir de l'ancien 10e corps de fusiliers de la Garde, unité qui avait participé à la conquête de ce territoire lors de l'offensive Dniepr-Carpates en 1944. L'armée comprend quatre divisions de fusiliers motorisés : la 59e de la Garde (en) à Tiraspol, la 86e de la Garde (en) à Bălți, la 88e (renommée 180e en 1964) à Bilhorod-Dnistrovskyï et la 118e (renommée 48e en 1964) à Bolhrad. Le , l'armée est renommée 14e armée de la Garde. En août 1968, la 48e division, retirée de l'armée, est envoyée participer à l'invasion de la Tchécoslovaquie par le pacte de Varsovie, puis stationne à Vysoké Mýto jusqu'à 1990-1991 (rapatriement de la 48e à Tchouhouïv, devenant en 1992 la 6e division de la Garde nationale de l'Ukraine, puis en 1999 la 92e brigade mécanisée). En 1970, la 158e division de fusiliers motorisés est créée à Kagoul et rattachée à la 14e armée, pour être dissoute en 1987[1].

Le , le président russe Boris Eltsine ordonne par décret que la 14e armée de la Garde passe sous les ordres de l'Armée de terre russe[2].

Au début de la guerre du Dniestr, le gouvernement russe affirme rester neutre, mais une large partie du personnel de la 14e armée de la Garde (y compris son précédent commandant, le lieutenant-général Gennady Ivanovitch Yakovlev) s'engage dans les milices séparatistes des Forces armées transnistriennes, puisant armes, munitions, équipements et carburants dans les dépôts militaires[3]. Le nouveau commandant, le major-général Alexandre Lebed, arrive le  : celui-ci qualifie les Moldaves roumanophones de « fascistes » et les Transnistriens russophones de « hooligans » ou de « bandits ». Le , Lebed fait pilonner par son artillerie (sur la rive gauche du Dniestr) les troupes moldaves près de Bendery (Tighina, sur la rive droite). Un cessez-le-feu est signé le entre la Russie, la Moldavie et les séparatistes : ces derniers obtiennent théoriquement un territoire autonome, appelé les « unités territoriales autonomes de la rive gauche du Dniestr » (UTAN selon l'acronyme anglais), mais dans la pratique la « république moldave du Dniestr » (la Transnistrie) est un État autoproclamé.

Les unités de la 14e armée de la Garde étant réduites à de très faibles effectifs, elle est renommée « groupe opérationnel des forces russes en Transnistrie » par la directive du entrant en application le [4], avec officiellement une mission de maintien de la paix.

Notes et références

  1. (en) Michael Holm, « 14th Guards Red Banner Combined Arms Army », sur www.ww2.dk.
  2. (ru) « Указ Президента Российской Федерации от 01.04.1992 г. № 320 », sur www.kremlin.ru.
  3. (en) Irina F. Selivanova, « U.S. and Russian Policymaking With Respect to the Use of Force – Chapter 4: Trans-Dniestria », sur www.rand.org, .
  4. (ru) Директива Министра обороны Российской Федерации от 18.4.1995 г. № 314/2/0296.

Articles connexes

v · m
Armées de choc
  • 1re armée de choc
  • 2e armée de choc
  • 3e armée de choc
  • 4e armée de choc
  • 5e armée de choc
Armées blindées
  • 1re armée de chars
  • 2e armée de chars
  • 3e armée de chars
  • 4e armée de chars
  • 5e armée de chars
  • 6e armée de chars
Armées blindées
de la Garde
  • 1re armée de chars de la Garde
  • 2e armée de chars de la Garde
  • 3e armée de chars de la Garde
  • 4e armée de chars de la Garde
  • 5e armée de chars de la Garde
  • 6e armée de chars de la Garde
Armées de la Garde
  • 1re armée de la Garde
  • 2e armée de la Garde
  • 3e armée de la Garde
  • 4e armée de la Garde
  • 5e armée de la Garde
  • 6e armée de la Garde
  • 7e armée de la Garde
  • 8e armée de la Garde
  • 9e armée de la Garde
  • 10e armée de la Garde
  • 11e armée de la Garde
  • 14e armée de la Garde
Armées soviétique
  • 1re armée
  • 2e armée
  • 3e armée
  • 4e armée
  • 5e armée
  • 6e armée
  • 7e armée
  • 8e armée
  • 9e armée
  • 10e armée
  • 11e armée
  • 12e armée
  • 13e armée
  • 14e armée
  • 15e armée
  • 16e armée
  • 17e armée
  • 18e armée
  • 19e armée
  • 20e armée
  • 21e armée
  • 22e armée
  • 23e armée
  • 24e armée
  • 25e armée
  • 26e armée
  • 27e armée
  • 28e armée
  • 29e armée
  • 30e armée
  • 31e armée
  • 32e armée
  • 33e armée
  • 34e armée
  • 35e armée
  • 36e armée
  • 37e armée
  • 38e armée
  • 39e armée
  • 40e armée
  • 41e armée
  • 42e armée
  • 43e armée
  • 44e armée (ru)
  • 45e armée
  • 46e armée
  • 47e armée
  • 48e armée
  • 49e armée
  • 50e armée (ru)
  • 51e armée
  • 52e armée
  • 53e armée
  • 54e armée
  • 55e armée
  • 56e armée
  • 57e armée
  • 58e armée
  • 59e armée
  • 60e armée
  • 61e armée
  • 62e armée
  • 63e armée
  • 64e armée
  • 65e armée
  • 66e armée (ru)
  • 67e armée
  • 68e armée (ru)
  • 69e armée (ru)
  • 70e armée (ru)
Armée aérienne
  • 1re armée aérienne
  • 4e armée aérienne
  • 11e armée aérienne
  • 45e armée aérienne
  • icône décorative Portail de l’URSS
  • icône décorative Portail de la Russie
  • icône décorative Portail de l’histoire militaire