Varzay

Varzay
Varzay
La rue principale de Varzay, avec au second plan l'église Sainte-Madeleine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saintes
Maire
Mandat
Bernard Chateaugiron
2020-2026
Code postal 17460
Code commune 17460
Démographie
Gentilé Varzéens
Population
municipale
837 hab. (2021 en augmentation de 4,1 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 21″ nord, 0° 44′ 01″ ouest
Altitude Min. 23 m
Max. 48 m
Superficie 14,04 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thénac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.varzay.fr
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Varzay est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Varzéens et les Varzéennes[1].

Géographie

Situation géographique

La commune de Varzay se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest.

Un cours d'eau, l'Arnoult, traverse le village de Varzay. Cette rivière, qui prend sa source dans la commune voisine de Rétaud, se dirige ensuite vers le nord-ouest en direction de Soulignonne.

  • L'Arnoult longe notamment le parc municipal.
    L'Arnoult longe notamment le parc municipal.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Varzay
Corme-Royal Luchat
Pisany Varzay Pessines
Thézac Rétaud

Description géographique

Varzay, de var désignant en celte les eaux, était un lieu aux eaux abondantes du fait de sa proximité de l'Arnoult, qui était alors un vaste estuaire au Ier siècle apr. J.-C.; celui-ci est devenu au début du XIXe siècle, au-delà de Soulignonne, un simple canal qui rejoint la Charente au droit de Tonnay-Charente.

Le sol est composé essentiellement d'argiles de décalcification et de sables limoneux qui ont été exploités dans des carrières aujourd'hui abandonnées.

L'altitude la plus élevée, 44 mètres, se trouve sur la route de Rétaud à Pisany à l'entrée du fief de Rétaud.

Urbanisme

Typologie

Au , Varzay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle est située hors unité urbaine[4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[4]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,9 %), forêts (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), zones urbanisées (3 %), cultures permanentes (1,9 %), prairies (0,6 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Varzay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arnoult. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[10],[8].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Varzay.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[11].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 55,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 412 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 339 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003, 2005, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].

Toponymie

Le nom de la commune provient d'un anthroponyme gallo-romain, auquel a été apposé le suffixe -acum. Il a vraisemblablement la même origine que Varzy dans la Nièvre.

Histoire

Le pays semble avoir été habité dès la préhistoire : des bifaces acheuléens, des pointes moustériennes et des hachettes en silex y ont été retrouvés.

De l'époque du bronze (vers ), il faut signaler un tumulus tout près du bourg, dans une parcelle au-dessus du Couraud désignée par fief de la Grosse-Motte, tumulus qui a presque été nivelé sous le Second Empire, la terre ayant été utilisée pour surélever la chaussée au moment de la construction du pont sur l'Arnoult.

Une voie romaine traversait la commune de Varzay. Cette voie passait à la tour de Pirelonge, laissait Pisany à sa gauche. Elle se prolongeait à travers champs jusqu'à Varzay, et, de là, au fief Galet, puis à Saintes.

Les noms de Grande et Petite Romade indiquent probablement la présence d'une halte de pèlerins au Moyen Âge, sans doute ceux qui se rendaient à Saint-Jacques-de-Compostelle.

Politique et administration

Liste des maires

La mairie de Varzay.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1977 En cours Bernard Châteaugiron NI Kinésithérapeute retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Région

À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Politique environnementale

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[15].

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

En 2021, la commune comptait 837 habitants[Note 2], en augmentation de 4,1 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
744703673744737722730722708
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
713711681621621631644600540
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
545571677482513554514528450
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
471468474592634671718732793
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2015 2020 2021 - - - - - -
804841837------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

L'église Sainte-Madeleine est un édifice du XIIIe siècle, presque entièrement reconstruit au XVe siècle ; la façade est du style flamboyant, le chevet est plat. Les vitraux ont été entièrement restaurés récemment. Certains signes montrent qu'au XVIe siècle on a voulu élever une chapelle latérale qui ne fut jamais achevée[20].
Elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [21].
  • La façade ouest de l'église Sainte-Madeleine.
    La façade ouest de l'église Sainte-Madeleine.
  • L'église, vue du nord-est.
    L'église, vue du nord-est.
Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l'église Sainte-Madeleine de Varzay.
L'ancienne gare ferroviaire de Varzay.
La gare de Varzay est édifiée entre 1909 et 1912 sur la ligne Saint-Jean-d'Angély - Saujon. Elle est typique des gares conçues par les ingénieurs des chemins de fer de l'État.
L'ensemble formé par le bâtiment principal, le local technique et sanitaire intégré dans l'enclos de la gare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [22].
  • Motte des caves de Varzay
La motte se situe au sud du lieu-dit chez Riché, à proximité du village, dominant la plaine environnante.
Elle a été complètement arasée par les labours et ne présente de nos jours plus qu'une vague forme bombée et circulaire d'environ 35 mètres de diamètre et un mètre de dénivelé. Sous la motte se développe un souterrain aménagé[23].
À environ 400 m à vol d'oiseau est signalée une autre motte désignée sur le plan cadastral napoléonien par « Fief de la Grosse Motte »[23].

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  3. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  4. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saintes », sur insee.fr (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  8. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Varzay », sur Géorisques (consulté le ).
  9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  12. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  13. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Varzay », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  15. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. [PDF] Fiche descriptive sur le site internet municipal.
  21. Notice no PA17000009, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. Notice no PA17000057, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. a et b Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 158-161.

Notes et cartes

  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Voir aussi

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  • Varzay, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressources relatives à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Insee (communes)
    • Ldh/EHESS/Cassini
  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Annuaire du service public français
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • BnF (données)
  • Varzay sur le site de l'Insee
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