Quily

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Quily
Quily
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Ploërmel communauté
Statut Commune déléguée
Maire délégué Jean-Luc Trégarot
Code postal 56800
Code commune 56187
Démographie
Gentilé Quilyen, Quilyenne
Population 349 hab. (2013)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 53′ 26″ nord, 2° 28′ 05″ ouest
Altitude 70 m
Min. 19 m
Max. 133 m
Superficie 5,39 km2
Élections
Départementales Moréac[Note 1]
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Val d'Oust
Localisation
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Quily
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Quily
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Quily [kili] est une ancienne commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Val d'Oust.

Géographie

L'ancienne commune française de Quily est située en France, dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous la forme Quilir en 1082[1], Quilli en 1330[2]. La paroisse est dénommée "Quilly" en 1427 et en 1536 ; Jean-Baptiste Ogée l'orthographie ainsi en 1778.

Quily, selon Hervé Abalain, dériverait du latin callis (bocage, bosquets)[2].

Homonymie avec la commune de Quilly en Loire-Atlantique.

Tchili en gallo[1].

Histoire

Moyen-Âge

Quily est un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Sérent et serait devenue une paroisse indépendante au XVe siècle (son nom ne figure pas encore dans la liste du chapitre du diocèse de Vannes en 1422, mais on le rencontre dans le pouillé de 1516) ; elle faisait partie du doyenné de Porhoët[3]

Temps modernes

Carte de Cassini de la paroisse de Quily (1789).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Quilly en 1778 :

« Quilly : à 7 lieues deux tiers au Nord-Est de Vannes, son évêché ; à 14 lieues de Rennes et à 3 lieues de Malestroit, sa subdélégation. Cette paroisse ressortit à Ploërmel, et compte 450 communiants[Note 2] : la cure est à l'alternative. Le Val sous Castel , moyenne et basse justice ; et Haut-Quilly, moyenne et basse justice , appartiennent à M. de Cartel. Ce territoire offre à la vue des terres en labeur et des landes[4]. »

Révolution française

Julien Le Breton, recteur de Quily depuis 1763, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, devenant donc prêtre réfractaire ; mais infirme et âgé (81 ans en 1792), il échappa à la déportation, mais fut emprisonné â Vannes, puis à Josselin en 1794 ; on ignore la date et les circonstances de son décès[5].

Le XIXe siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Le Roc Saint-André en 1853 :

« Quilly (sous l'invocation de saint Nicodème) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale(..) Principaux villages : Pouho, le Gourgan, la Ville-Neitle, les Châtelets, Blogo, Tréguguet, Crenelet. Moulis de Castel, à eau ; de Bohuay, à vent. Des titres anciens, dont certains existent encore dans la sacristie de Quilly, prouvent que cette paroisse n'était qu'un démembrement de Sérent. Mais à quelle époque Quilly a-t-il été érigé en paroisse? C'est ce que nous ne saurions dire, à moins que l'on fasse remonter cette séparation à la fin du XVIIe siècle, en se basant sur la construction de l'église paroissiale, celle-ci étant probablement de cette époque. La terre seigneuriale dut être ce que l'on appelle encore le Haut-Quilly, propriété réunie à celle de Castel. C'est en effet cette maison qui a fait bâtir l'église : aussi a-t-elle dans le sanctuaire son banc et son enfeu. Quilly fournit du bois de chauffage et surtout du châtaigner pour constructions. On vante comme points de vue la lande de la Porette et le moulin de Bobuchet ; de ce dernier surtout, on découvre un point de vue fort étendu. Géologie : schiste talqueux ; schiste modifié dans le nord  ; ce dernier est exploité. On parle le français [en fait le gallo][6]. »

En 1873 « des habitants de La Chapellle, de Caro, de Lizio, de Quily, de Plumelec (Morbihan) demandent le rétablissement, dans le plus bref délai, de la royauté en la personne de Henri V, héritier légitime de la couronne de France »[7].

Le XXe siècle

La Belle Époque

Le conseil municipal de Quily refuse à deux reprises, en 1898 et en 1899 la création d'une deuxième classe à l'école publique, arguant que le bâtiment acheté 20 ans plus tôt est suffisant pour cette commune de 478 habitants, que la population décroît au lieu d'augmenter et que l'émigration est considérable (4 naissances en 1898) ; 89 enfants fréquentent l'école, mais ce chiffre ne se maintiendra pas et nombre d'enfants viennent des communes voisines[8].

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Quily porte les noms de 18 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; Jean Rouxel est mort en 1917 dans l'actuelle Macédoine du Nord ; la plupart des autres sont morts sur le sol français[9].

La Deuxième Guerre mondiale

Le monument aux morts de Quily porte les noms de 8 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale ; parmi elles Théodore Mainguy a été tué à l'ennemi le dans le Pas-de-Calais lors de la Campagne de France ; Gabriel Caillot, résistant FFI, a été fusillé par les Allemands le au fort de Penthièvre en Saint-Pierre-Quiberon[9].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 ? Henri Surel    
1995 2008 Marie-Thérèse Duval    
2008 31 décembre 2015 Jean-Luc Trégarot    

La création de la commune nouvelle de Val d'Oust entraîne la création d'une commune déléguée gérée par un maire délégué :

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1er janvier 2016 En cours Jean-Luc Trégarot
par dérogation du 1er au 10 janvier[10]
confirmé par délibération municipale le 10 janvier[11]
-  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13],[Note 3].

En 2013, la commune comptait 349 habitants, en évolution de +7,72 % par rapport à 2008 (Morbihan : +3,47 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
398283380372404420367389426
           Évolution de la population  [modifier], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
412447437443473488483472478
           Évolution de la population  [modifier], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
431457432383397353346300287
           Évolution de la population  [modifier], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2013
303312299291273239280337349
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église Saint-Nicodème, construite au quatrième quart du XVIIe siècle (1689), est de style architectural néoclassique et en forme de croix latine ». Elle était dédiée primitiveoent à Notre-Dame des Neiges, avant d'être placée en 1802 sous le patronage de saint Nicodème. Ses autels latéraux sont dédiés à sainte Vierge et à sainte Anne. L'église et le cimetière du XVIe siècle, font l'objet de deux inscriptions aux Monuments historiques :

  • Église : inscription placée près de la porte sud : inscription par arrêté du  ;
  • Cimetière : croix du XVIe siècle : inscription par arrêté du .
  • Église Saint-Nicodème, Quily, Morbihan : vue générale (4 octobre 2013).
    Église Saint-Nicodème, Quily, Morbihan : vue générale ().
  • Église Saint-Nicodème, Quily, Morbihan : porte de la façade ouest (4 octobre 2013).
    Église Saint-Nicodème, Quily, Morbihan : porte de la façade ouest ().
  • Église Saint-Nicodème, Quily, Morbihan : entrée sud (4 octobre 2013).
    Église Saint-Nicodème, Quily, Morbihan : entrée sud ().
  • Église Saint-Nicodème, Quily, Morbihan : bénitier, entrée sud (4 octobre 2013).
    Église Saint-Nicodème, Quily, Morbihan : bénitier, entrée sud ().
  • Croix de cimetière à Quily, Morbihan (4 octobre 2013).
    Croix de cimetière à Quily, Morbihan ().
  • Trois tombes anciennes à Quily, Morbihan (4 octobre 2013).
    Trois tombes anciennes à Quily, Morbihan ().

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

Notes

  1. La commune nouvelle de Val-d'Oust est entièrement rattachée au canton de Moréac à partir de .
  2. Personnes en âge de communier.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. a et b (br) Vallerie, Erwan, 1944-, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, Ar Releg-Kerhuon, An Here, , 560 p. (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne), p. 170
  2. a et b Hervé Abalain - 2000 - Noms de lieux bretons - Page 101.
  3. « Étymologie et histoire de Quily », sur infobretagne.com (consulté le ).
  4. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 3, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), p. 478-479.
  5. « La oaroisse de Quily », sur infobretagne.com (consulté le ).
  6. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Rennes, Deniel, (lire en ligne), p. 682.
  7. France. Assemblée nationale (1871-1875), « 6087 », Feuilleton / Assemblée nationale,‎ , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Commune de Quily. Agrandissement d'office de l'école publique », Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan,‎ , p. 41 à 44 (lire en ligne, consulté le ).
  9. a et b « Val d'Oust (commune nouvelle). Monument aux Morts [Quily] (Relevé n° 44970) », sur memorialgenweb.org, (consulté le ).
  10. « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Val d'Oust », sur Préfecture du Morbihan, (consulté le )
  11. « Val d'Oust. Michel Guégan élu maire d’une voix », sur Ouest-France, (consulté le )
  12. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .

Voir aussi

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  • Quily, sur le Wiktionnaire

Articles connexes

Liens externes

  • Site de la mairie de Val d'Oust
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • BnF (données)
  • Ressources relatives à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Insee (communes)
    • Ldh/EHESS/Cassini
  • Quily sur le site de l'Institut géographique national
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