Mizzi (ouléma)
Pour les articles homonymes, voir Mizzi.
Mizzi
| Naissance | Près d'Alep (actuelle Syrie) |
|---|---|
| Décès | (à 85 ans) Damas (actuelle Syrie) |
| Sépulture | Cimetière des soufismes (d)  |
| Nom dans la langue maternelle | أبو الحجاج جمال الدين يوسف بن العزيز عبد الرحمن بن يوسف الكلبي القضي المزي |
| Nom de naissance | Youssouf ibn al-Zaki Abd-al-Rahman |
| Surnom | Djamal al-Din (en arabe : جمال الدين?), Abou-al-Hadjdjadj (en arabe : أبو الحجَّاج?) |
| Activité | Faqîh |
| Famille | Banou-Kalb |
| Père | Al-Zaki Abd-al-Rahman ibn Youssouf |
| Enfant | Zaynab bint al-Mizzi |
| Parentèle | Ibn Kathir (gendre) |
| Religion | Islam |
|---|---|
| Maîtres | Al-Dimyāṭī (en), Quṭb al-Dīn al-Qasṭallānī (d) |
Tahdhīb al-Kamāl fī asmāʼ al-rijāl (d), تحفة الأشراف بمعرفة الأطراف (d), أسماء مصنفات ابن أبي الدنيا (d) |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Mizzi (en arabe : المزّي, Al-Mizzi?)[n 1], né le près d'Alep et mort de la peste le [1], est un ouléma et mouhaddith syrien.
Identité
Article détaillé : Noms de personnes en arabe.
Son ism (prénom) est Youssouf et son konya (surnom) Abou-al-Hadjdjadj. Son nasab (filiation) est Youssouf ibn al-Zaki Abd-al-Rahman ibn Youssouf. Ses nisbas (origine) el-Kalbi et al-Koudaï indique qu'il vient de la tribu des Banou-Kalb, dont le fondateur légendaire est Kouda, et el-Mizzi indique qu'il a vécu à Mizza (Syrie). Son lakab (nom honorifique) est Djamal al-Din (litt. « Lumière de la foi »).
Biographie
Mizzi naît près d’Alep le [1], et ses parents déménagent à Mizza, un riche village dans l’ouest de Damas. Au village, il étudie le Coran et le fiqh, et entame une carrière de mouhaddith auprès des maîtres de son temps ; Mizzi a alors vingt ans[2]. Le jeune homme part à la collecte de hadiths dans le Moyen-Orient (Syrie-Palestine, Égypte, Hedjaz), devenant l’un des plus grands experts en hadith du monde musulman[2].
À partir de , Mizzi est à la tête du Dar al-Hadith al-Ashrafiyya, une des plus grandes écoles coraniques de Damas[2]. Mizzi enseigne à Damas jusqu’à sa mort de la peste le [1]. Sa fille Zaynab avait épousé Ibn Kathir[1].
Liens avec Ibn Taymiyya
L’un de ses condisciples les plus importants est Ibn Taymiyya (-), avec qui il nouera une grande amitié[2]. C’est probablement parce que Mizzi eut des contacts avec des cercles soufis controversés, dont il s’écartera, qu’Ibn Taymiyya mit en garde contre le soufisme[2].
Avant d’être accepté dans l’école coranique, Mizzi dut accepter le crédo d’Achari. En dépit de cela, il se fit beaucoup d’adversaires qui mirent en doute sa sincérité et l'accusèrent d’avoir été « corrompu » par Ibn Taymiyya[2]. S’il appartenait à l’école juridique chaféite, Mizzi prit parti en faveur des nouvelles idées d’Ibn Taymiyya, ce qui l'a même conduit pendant une courte période en prison[2].
Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
- (tr) M. Yaşa Kandemir, « Mizzî, Yûsuf b. Abdurrahman », sur İslâm Ansiklopedisi, (consulté le ).
- (en) G. H. A. Juynboll, « Al-Mizzi », dans Encyclopaedia of Islam, Second Edition, vol. 7, Leyde, J. Bearman, Th. Bianquis, C. E. Bosworth, E. van Donzel, W. P. Heirichs, , 1113 p., p. 212-213.
Articles connexes
Portail de l’islam 
Portail de la Syrie 
Portail du Moyen Âge central
