Michel Goedgebuer
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Naissance | Hazebrouck |
---|---|
Décès | (à 95 ans) Lavalette |
Nationalité | française |
Activité | Peintre |
Formation | |
Distinction |
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Michel Goedgebuer, né le [1] à Hazebrouck (Nord) et mort le à Lavalette (Haute-Garonne)[2], est un peintre français.
Biographie
Après avoir fréquenté, entre 1943 et 1947, l'Académie de la Grande Chaumière à Paris, Michel Goedgebuer rencontre les peintres Michel Kikoine et son fils Yankel, qui sont réfugiés à Toulouse et qu’il rejoint. Il suit les cours de l’École des beaux-arts de Toulouse, où il travaille notamment la gravure avec M. Louvrier, prix de Rome et professeur de grande renommée.
En 1947, il fait partie du groupe « Le Chariot », avec les artistes Christian Schmidt, Robert Pagès, Jean Teulières, Jean Hugon, Michel Kikoine, Yankel et André-François Vernette. Ce groupe est actif jusqu’en 1954.
En , il expose à la Galerie Maurice Œillet à Toulouse, en compagnie du peintre Christian Schmidt[3].
Il devient professeur à l’École des beaux-arts de Toulouse en 1953 et le restera pendant trente sept ans. Il est également enseignant plasticien à l'Unité pédagogique d'architecture de Toulouse et collabore à plusieurs ouvrages sur l'architecture.
Graveur, lithographe, maîtrisant toutes les techniques, il se réalise pleinement dans la couleur, qui éclate sur ses toiles dans des compositions rigoureuses. Contrairement à beaucoup de ses contemporains, il ne cède pas à l’abstraction.
Le musée de Grenoble conserve une de ses œuvres. Il est sociétaire de la Société des artistes méridionaux et chevalier de l'ordre des Arts et Lettres.
Collections publiques
- Musée de Grenoble : Sur le motif ; Centrale électrique. Poste de transformations (Ancien titre) (1948)[4],
- Toulouse, Caisse d'épargne : Paysage de printemps, 1953, huile sur contreplaqué[5]
Expositions récentes
- Espace Croix-Baragnon, Toulouse, avril-
- Apollinaire et les peintres, Galerie municipale, Carbonne (Haute-Garonne), exposition collective, septembre-
- Peintures et dessins, Les Olivétains, Saint-Bertrand de Comminges, -
Bibliographie
- Robert Aribaut, Henry Lhong, Michel Roquebert, La peinture à Toulouse en 1964, L'Atelier, rue des Blanchers, Toulouse, 1964[6].
- Gérard Santier (dir.), Le Dictionnaire de Toulouse, Toulouse, Loubatières, 2004.
Notes et références
- ↑ Base Joconde : [1]
- ↑ « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
- ↑ « L’École toulousaine de 1950 par Henry Lhong », sur www.espritsnomades.com
- ↑ Notice no 09940001787, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no 00000071936, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- ↑ espritsnomades.com
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