Kuhlia rupestris

Kuhlia rupestris
Description de l'image Kuhlia rupestris.jpg.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Super-classe Osteichthyes
Classe Actinopterygii
Sous-classe Neopterygii
Infra-classe Teleostei
Super-ordre Acanthopterygii
Ordre Perciformes
Sous-ordre Percoidei
Famille Kuhliidae
Genre Kuhlia

Espèce

Kuhlia rupestris
(Lacepède, 1802)

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

La Doule de roche[1] (Kuhlia rupestris), appelée poisson plat à La Réunion, est une espèce de poissons catadromes de la famille des Kuhliidae. C'est la plus grosse espèce de la famille Kuhliidae[2].

Distribution

On la trouve dans les eaux chaudes de l'océan Indien et du Pacifique où il vient pondre en provenance des eaux claires et courantes des estuaires et des cours d'eau avoisinants (notamment Nouvelle-Calédonie, nord de l'Australie, île de la Réunion, Samoa). Elle ne vit pas dans les rivières au cours lent[2].

Particularité de l'espèce, les femelles occupent principalement le cours supérieur des rivières tandis que les mâles se trouvent le plus souvent en aval[2].

Description

La doule peut atteindre 45 cm pour un poids de 3 kg, mais il semble que les femelles soient nettement plus grosses que les mâles et, à longueur égale, notablement plus lourdes que ces derniers. Sa croissance serait assez lente, pour les femelles mais plus encore pour les mâles (en vivier, 4 ans pour atteindre 16 à 17 cm à la fourche caudale)[2].

Elle a le corps aplati verticalement[3] et les écailles sont beige sur le dos, argentées sur les flancs et le ventre. La nageoire caudale porte une tache foncée sur chaque côté de la queue[2]. La mâchoire est orientée vers le haut et protractile[3].

Elle est omnivore, mangeant crustacés, insectes, petits poissons et jusqu'à des fruits[2].

C'est un poisson apprécié pour la consommation humaine.

Reproduction

On ne sait pas grand-chose sur la reproduction de la doule de roche. J.S. Lake en 1978 a suggéré qu'elle se reproduirait en eau saumâtre[4]. Une étude entreprise en 1987 a trouvé que le sperme des mâles arrivés à maturité est totalement inactif en eau douce, et que son maximum d'activité se développe dans une eau dont la salinité est de 20/1000 et plus. Ceci suggère qu'elle fraye dans les estuaires ou zones côtières[2].

Publication originale

  • Lacepède, 1802 : Histoire naturelle des poissons. vol. 4, p. 1-728.

Liens externes

  • (en + fr) Référence FishBase : espèce Kuhlia rupestris (Lacepède, 1802) (+ traduction) (+ noms vernaculaires 1 & 2)
  • (en) Référence Catalogue of Life : Kuhlia rupestris (Lacepède, 1802) (consulté le )
  • (fr + en) Référence ITIS : Kuhlia rupestris (Lacepède, 1802)
  • (en) Référence UICN : espèce Kuhlia rupestris (Lacepède, 1802) (consulté le )
  • (en) Référence WoRMS : espèce Kuhlia rupestris (Lacepède, 1802)
  • (en) Référence Animal Diversity Web : Kuhlia rupestris
  • (en) Référence NCBI : Kuhlia rupestris (taxons inclus)

Références

  1. Kuhlia rupestris sur inpn.mnhn.fr.
  2. a b c d e f et g Lewis A.D., Hogan A.E., L'énigmatique doule de roche – les travaux récents fournissent quelques réponses. Dans Lettre d'information sur les pêches, n° 40, janvier-mars 1987. Sur spc.int.
  3. a et b Kuhlia rupestris (Espèce) sur endemia.nc
  4. Lake, J.S. (1978). Australian freshwater fishes. Thomas Nelson Pty Ltd, Melbourne, Australie. Cité par Lewis et Hogan dans L'énigmatique doule de roche – les travaux récents fournissent quelques réponses. Dans Lettre d'information sur les pêches].
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