Johan Robeck

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Ne doit pas être confondu avec John de Robeck.

Johan Robeck
Biographie
Naissance
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KalmarVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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BrêmeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Philosophe, écrivain, théologienVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mattias Robeck (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Börje Gyllenbååt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux

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Johan Robeck, né le à Kalmar et mort en 1735 près de Brême, est un philosophe suédois.

Biographie

Élevé dans la religion réformée, il étudia à Uppsala, avant de se rendre en Allemagne à Hildesheim, où il se convertit en 1704, entra chez les jésuites en Westphalie, et séjourna longtemps à Rinteln.

On lui doit une apologie du suicide Exercitatio philosophica de morte voluntaria (Usage philosophique de la mort volontaire, 1736) publiée à titre posthume et qui souleva un grand débat dans l’Europe des Lumières, surtout après son propre suicide par noyade dans la Weser.

Les fondements de cette théorie apologétique du suicide, qui a connu un grand impact, sont à rechercher dans le stoïcisme. L’ouvrage qui la défend est l’un des plus célèbres sur le sujet de son temps et il a eu une influence, entre autres, sur Jean-Jacques Rousseau et sur Voltaire. Le premier évoquera la question dans la lettre vingt-et-un de la troisième partie de la Nouvelle Héloïse lorsque le héros contemple un moment l’idée du suicide après que Julie lui a demandé de ne plus lui écrire, tandis que le second mentionne nommément Robeck, comme « professeur allemand » dans le chapitre 12 de Candide, ou l’Optimisme[1].

Notes

  1. J’ai vu dans les pays que le sort m’a fait parcourir, et dans les cabarets où j’ai servi, un nombre prodigieux de personnes qui avaient leur existence en exécration; mais je n’en ai vu que douze qui aient mis volontairement fin à leur misère, trois nègres, quatre Anglais, quatre Genevois, et un professeur allemand nommé Robeck.

Sources

  • (sv) Herman Hofberg, Svenskt biografiskt handlexicon, Stockholm, Albert Bonniers Förlag, 815 p. (lire en ligne), p. 349.

Liens externes

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