Emmanuelle Hénin

Emmanuelle Hénin
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Biographie
Naissance
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Saint-Aubin-sur-LoireVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École normale supérieure
Université Paris-Sorbonne (doctorat)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Historienne de l’art, professeure d’universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Bertrand Buffon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Sorbonne-Université (depuis )
Université de Reims-Champagne-Ardenne (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Directeur de thèse
François Lecercle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Emmanuelle Hénin, née en 1973, est une universitaire française, spécialiste de littérature francaise du XVIIe siècle, professeur de littérature comparée à Sorbonne Université.

Biographie

Ancienne élève de l’École normale supérieure (1992) et agrégée de lettres classiques, elle soutient en 2000 une thèse de littérature française à l'université Paris-Sorbonne sous la direction de François Lecercle. Après avoir enseigné à l'université de Reims pendant seize ans, elle est, depuis 2017, professeur de littérature comparée à Sorbonne Université.

Elle s'intéresse particulièrement à l'histoire de l'art[1],[2], et au rôle que jouent les œuvres dans la condition humaine[3]. Elle dirige la construction de la base de données Pictor in Fabula recensant les anecdotes sur la peinture antique dans la littérature et l’art européens.

Elle est nommée membre junior de l'Institut universitaire de France en 2009[4][source secondaire souhaitée].

Particulièrement critique des supposées dérives universitaires et sociales du wokisme[5], elle est l'une des organisatrices d'un colloque sur ce sujet tenu à la Sorbonne les 7 et 8 janvier 2022[6],[7], colloque qui a soulevé des réactions hostiles dans les médias[8],[9] ainsi qu'au sein de syndicats universitaires[10], mais a également reçu un accueil critique plus nuancé voire favorable de la part de certains universitaires[11],[12].

Publications

  • Ut pictura theatrum : théâtre et peinture, de la Renaissance italienne au classicisme français, Genève, Droz, 2003[13],[14],[15]
  • Ceci est un bœuf. La querelle des inscriptions dans la peinture, Bruxelles, Brepols, 2013
  • Écrire la mythologie, Paris, Citadelles et Mazenod, 2016[16]
  • Memento Marie. Regards sur la galerie Médicis, Épure, 2020[17]
  • Écrire le corps, Paris, Citadelles et Mazenod, 2022[18],[19]

Notes et références

  1. ↑ « Comptes-rendus », Dix-septième siècle,‎ (lire en ligne)
  2. ↑ « Notes de lecture », Dix-huitième siècle,‎ (lire en ligne)
  3. ↑ « Emmanuelle Hénin : « Les œuvres d'art nous disent quelque chose de notre condition incarnée » », sur La Vie.fr, 2022-07-21cest11:31:45+02:00 (consulté le )
  4. ↑ « Les membres - Institut Universitaire de France », sur iufrance.fr (consulté le )
  5. ↑ « Le « wokisme », déconstruction d’une obsession française », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. ↑ Lucie Delaporte, Mathilde Goanec, « Un vrai-faux colloque à la Sorbonne pour mener le procès du « wokisme » », sur Mediapart (consulté le )
  7. ↑ Clément Pétreault, « « Reconstruire après la déconstruction » : polémiques autour d’un colloque à la Sorbonne », sur Le Point (consulté le )
  8. ↑ « Sorbonne: ministre et intellectuels déconstruisent le «woke» lors d’un premier jour de colloque univoque », sur Libération (consulté le )
  9. ↑ « Le « wokisme » sur le banc des accusés lors d’un colloque à la Sorbonne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. ↑ Clément Pétreault, « « Reconstruire après la déconstruction » : polémiques autour d’un colloque à la Sorbonne », sur Le Point, (consulté le )
  11. ↑ Julien Damon, « Déconstruire la déconstruction », Les Échos, (consulté le )
  12. ↑ Marc Rastoin, « Après la déconstruction, Emmanuelle Hénin, Xavier-Laurent Salvador et Pierre-Henri Tavoillot (dir.) », Études, no 4305,‎ (lire en ligne)
  13. ↑ Lucie De Los Santos, « Emmanuelle Hénin. « Ut pictura theatrum ». Théâtre et peinture de la Renaissance italienne au classicisme français », Laboratoire italien. Politique et société, no 5,‎ , p. 258–260 (ISSN 1627-9204, DOI 10.4000/laboratoireitalien.457, lire en ligne, consulté le )
  14. ↑ Michael Hawcroft, « ‘Ut pictura theatrum’: théâtre et peinture de la Renaissance italienne au classicisme français », French Studies, vol. 59, no 2,‎ , p. 231–232 (ISSN 1468-2931 et 0016-1128, DOI 10.1093/fs/kni079, lire en ligne, consulté le )
  15. ↑ (en-US) Kiki Gounaridou et Jessica Russell, « A review of "Ut Pictura Theatrum: Théâtre et peinture de la Renaissance italienne au classicisme français." by Emmanuelle Hénin », Seventeenth-Century News, vol. 63, no 1&2,‎ (ISSN 0037-3028, lire en ligne, consulté le )
  16. ↑ Jérôme Coignard, « Fables divines #VendrediLecture », sur Connaissance des Arts, (consulté le )
  17. ↑ Gabriele Quaranta, « Memento Marie. Regards sur la galerie Médicis. », Dix-septième siècle, vol. n° 298, no 1,‎ , p. 163–165 (ISSN 0012-4273, DOI 10.3917/dss.231.0163, lire en ligne, consulté le )
  18. ↑ Fabienne Pascaud, « Écrire le corps (Essai) : la critique Télérama », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  19. ↑ Ariane Bavelier, « Un livre très près du corps », sur Le Figaro, (consulté le )

Liens externes

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