Diane Decker

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Decker.

Diane Decker

Données clés
Naissance (68 ans)
Lausanne
Activité principale Chorégraphe, danseuse
Style Danse contemporaine
Lieux d'activité Lausanne

modifier

Diane Decker, née le à Lausanne, est une danseuse et chorégraphe suisse du canton de Vaud.

Biographie

Origines et famille

Diane Decker naît le à Lausanne, dans le canton de Vaud[1].

Elle a deux enfants avec le pianiste Pascal Auberson[2], qu'elle rencontre en 1978[3].

Formation

Diane Decker suit des cours de danse classique à Lausanne à partir de l'âge de 6 ans[1].

Après sa maturité gymnasiale, elle obtient une bourse qui lui permet de passer une année, en 1974-1975, dans une université américaine. Elle y suit principalement des cours d'anglais et de danse moderne, auprès de Martha Graham, Merce Cunningham et Alvin Ailey à New-York[1],[4].

À son retour en Suisse, elle étudie deux ans à la faculté des lettres de l'Université de Lausanne, puis obtient une demi-licence de psychologie en 1980[4],[5].

Parcours professionnel et artistique

Elle crée avec Dominique Genton en 1979 le pas de deux Faux-à-Face, premier prix au Concours international de chorégraphie de Nyon, puis en 1980 La Valse des ombres, spectacle pour dix danseurs présenté l'année suivante au Festival de la cité à Lausanne[1],[4] et considéré comme le premier spectacle de danse moderne en Suisse romande[1],[6]. Ces deux spectacles expriment « le besoin de s'accomplir, de se libérer de toutes sortes de contraintes intérieures et extérieures [...], [en] mettant en scène l'être aux prises avec sa propre dualité, et confronté à tous les obstacles qui empêchent son envol »[4]. Elle donne à cette époque en parallèle des cours d'expression corporelle au collège de Vevey et tient la caisse et le bar du Théâtre Boulimie[4].

Sa pièce majeure, Lysis (dissolution en grec ancien[7] — résolution au sens premier[8]), montée pour la première fois à Genève en 1987[1], s'inspire des postures des hystériques[8]. Selon son auteur, elle « parle de la difficulté d'entrer en relation mais aussi de la recherche de communication »[7] et vise à « se demander où se situe le spectacle entre art et folie »[8].

Elle est l'un des trois cofondateurs, en 1989, de la compagnie Vertical Danse. Elle la quitte en 1992[1].

Enseignement et autres activités

Enseignante de danse contemporaine en Suisse romande à partir de 1975, elle participe à la création des Mardis de la danse au Théâtre municipal de Lausanne en 1982 et du Collectif danse en 1984[1].

Elle préside l’Association vaudoise de danse contemporaine de 1993 à 1999[1].

Par ailleurs thérapeute diplômée en psychomotricité en 1983[5] (études à Genève[4]), elle fait depuis 1995 des recherches sur le rythme et le mouvement avec son compagnon Pascal Auberson[1].

Créations

  • 1979 : Faux-à-Face
  • 1980 : La Valse des ombres
  • 1987 : Entre Deux, avec Armand Deladoey[1],[9]
  • 1987 : Lysis, Salle Patiño, Genève[1],[9]
  • 1990 : Rire, Salle Patiño, Genève[10],[11]. Musique composée par Pascal Auberson. « Diane Decker a voulu donner corps aux émotions qui causent ou accompagnent notre rire, lui dont les éclats mettent en branle notre musculature, notre ossature et notre rythme respiratoire[12]. »

Distinction

Références

  1. a b c d e f g h i j k l et m Lisa De Rycke, « Diane Decker », dans le Dictionnaire du théâtre en Suisse en ligne.
  2. Véronique Châtel, « Pascal Auberson : « La musique nous permet de nous passer de mots » », Générations, (consulté le )
  3. Christophe Passer, « Avec Diane, je suis tombé amoureux de la femme et de l'artiste », L'Illustré,‎ , p. 42
  4. a b c d e et f Jacqueline Jaquerod, « Diane Decker : L'essentiel, c'est de créer de l'émotion » (avec photographie), La Tribune de Lausanne,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  5. a et b « Diane Decker, Arts vivants », sur Fondation vaudoise pour la culture (consulté le )
  6. Jean-Pierre Pastori, « Fascinante Valse des ombres », 24 heures,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  7. a et b Patrick Lefrançois, « Diane Decker à l'Octogone », Gazette de Lausanne,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  8. a b et c Jocelyne Clerc, « L'hystérie comme danse » (avec photographie), L'Hebdo,‎ , p. 121 (lire en ligne)
  9. a et b Patrick Lefrançois, « Consécration pour Diane Decker », Gazette de Lausanne,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  10. Stéphane Bonvin, « La danse du rire », Journal de Genève,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  11. Isabelle Fabrycy, « Fous rires complices », Le Matin,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  12. « Vertical Danse », Journal de Genève,‎ , p. 14 (lire en ligne)

Liens externes

  • Ressources relatives au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Archives suisses des arts de la scène
    • Dictionnaire du théâtre en Suisse
  • icône décorative Portail de la danse
  • icône décorative Portail du canton de Vaud