David Ndachi Tagne

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David Ndachi Tagne
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Biographie
Naissance
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EbolowaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 48 ans)
Yaoundé
Nationalité
camerounaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Journaliste, critique littéraire, écrivain, pédagogueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

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David Ndachi Tagne, né le à Ebolowa et mort le à Yaoundé[1], est un journaliste, écrivain et homme de presse camerounais.

Biographie

Enfance, éducation et débuts

David Ndachi Tagne est né le 3 mars 1958, à Ebolowa, à 120 km au sud de la capitale[2]. Il est titulaire d’un doctorat en littérature africaine[2]. Il est surnommé "Fait-tout" dès son très jeune âge car David Ndachi Tagne s'intéresse à un très grand nombre de domaines.

Carrière

David Ndachi Tagne commence une carrière de journaliste en 1978 à Cameroon Tribune[2]. Il y est responsable de la rubrique culturelle de 1986 à 1989[2] avant de devenir correspondant pour plusieurs médias (RFI, la Voix de l’Allemagne, la Radio Suisse Romande, la Voix de l’Amérique puis pour l’Agence France Presse au Cameroun)[2].

Il est notoire pour son travail de promotion de la culture africaine et ses nombreux livres[3],[4].

En 1985, il dispense des cours de critique littéraire, de journalisme et d’édition à l’Esstic de Yaoundé.

En 1987, est né dans les débats politico-culturels au Cameroun, le concept « ethnofascisme » qui selon son concepteur exprimait « la volonté d’hégémonie d’une ethnie ». David Ndachi Tagne publie l'ouvrage « Ethno Fascistes : la vérité du sursis » pour montrer que « les uns et les autres dépassent les intrigues et les suspicions mortifères et s’attèlent à une tâche contraignante mais exaltante et grandiose : la construction nationale »[5].

Il dirige les Editions Sopecam jusqu'en 1992 puis monte sa propre maison d'édition, les Editions du CRAC[2].

Œuvres

  • une étude, Roman et Réalités camerounaises, 1986.
  • une pièce de théâtre, M. Handlock, Editions Clé, 1985,
  • un roman, La reine captive, l’Harmattan, 1986,
  • un récit, La vérité du sursis, Silex, 1987,
  • une biographie, Anne Marie Nzié, voix d’or de la chanson camerounaise, Sopecam, 1990,
  • un poême, Sangs mêlés, sang péché, l’Harmattan, 1992,
  • une étude consacrée à Francis Bebey en 1993 et
  • un ouvrage didactique, Guide du journaliste africain en environnement, CRAC, 1996.

Notes et références

  1. Article nécrologique sur RFI
  2. a b c d e et f « David Ndachi Tagne est mort », sur www1.rfi.fr (consulté le )
  3. « David Ndachi Tagne - Biographie, publications (livres, articles) », sur www.editions-harmattan.fr (consulté le )
  4. « David Ndachi Tagne », sur Afrisson, (consulté le ).
  5. David Ndachi Tagne, Ethno Fascistes : la vérité du sursis, Silex,

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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    • Africultures
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