Albin Serviant

Albin Serviant
Biographie
Formation
École supérieure des sciences économiques et commercialesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Entrepreneur, chef d'entrepriseVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Têtu (depuis )
MXP4 (-)
IBazar (-)
PepsiCo (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Chevalier de l'ordre national du Mérite ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Albin Serviant est un entrepreneur et dirigeant d'entreprise français du secteur de l'Internet depuis 1999. Après avoir travaillé pour plusieurs entreprises du secteur des technologies comme Liberty Surf ou MXP4, il crée le groupe I/O Media en 2018, propriétaire des titres de presse Têtu, IDEAT ou The Good Life jusqu'en 2023, année de son redressement judiciaire et de la revente des magazines. Il s'engage également dans la promotion du secteur des technologies, devenant notamment co-fondateur et président de la French Tech à Londres.

Biographie

Début de carrière

Diplômé de l'ESSEC Business School en 1993, Albin Serviant entre à la direction marketing de PepsiCo en 1992[1]. Il rejoint ensuite iBazar en 1999, site de ventes aux enchères plus tard racheté par eBay, puis Liberty Surf, Musiwave et Vivendi[1]. Il dirige l’éditeur de jeux musicaux en ligne MXP4 à partir de 2009[1].

Albin Serviant s'installe à Londres en 2012[2]. En 2015, il devient CEO d'easyRoommate, une entreprise spécialisée dans la location saisonnière[3]. 2015 est aussi l'année où il crée dans la capitale britannique French Connect, un réseau d'entrepreneurs français qui se réunissent plusieurs fois par mois autour de chefs d'entreprises, investisseurs, écrivains ou personnalités politiques[2].

En 2016, Albin Serviant devient le co-fondateur et président de la French Tech à Londres, un label officiel attribué à des villes reconnues pour leur écosystème de startups, ainsi qu'une marque utilisable par celles-ci[3]. En 2019, il est chargé par Founders Factory, un incubateur anglais, de développer sa branche française[4]. Il est également membre fondateur et investisseur du We Are Club, qui fédère des personnalités des médias, des arts ou de la tech[5].

I/O Media

En mai 2018, Albin Serviant relance le magazine LGBT Têtu, placé en liquidation judiciaire trois mois plus tôt[6]. Il lève 700 000 euros auprès d'investisseurs individuels, parmi lesquels Marc-Olivier Fogiel[7]. Il en prend la direction de la publication, alors que le journaliste Romain Burrel en devient le rédacteur en chef[8]. L'ambition est alors d'opérer une mue du magazine vers le numérique et de l'ouvrir à d'autres formats et contenus, comme les podcasts, la vidéo ou les réseaux sociaux[7]. Un format papier, en version trimestrielle, est également relancé[6].

Têtu Ventures, la structure montée par Albin Serviant pour chapeauter Têtu, lève 1,4 million d'euros supplémentaires en 2021 auprès du groupe SOS et de Banijay[9]. Avec 1,2 million d'euros de chiffre d'affaires, le magazine est alors à l'équilibre[10]. Rebaptisée I/O Media (pour in and out, suggérant l’idée d’échanges), elle prend à cette occasion le contrôle d'Opéra Magazine, racheté au groupe Centre France, dans le but de créer des synergies[9]. Une diversification des revenus est également enclenchée, pour ne plus dépendre des seules ventes des numéros papier de Têtu[11]. Sont ainsi lancés un festival de musique, jeu de société (Blanc-Manger Coco) et le think tank Têtu Connect qui compte quarante sociétés partenaires[11].

L'année suivante, I/O Media fait l'acquisition des titres IDEAT, The Good Life et Dim Dam Dom, respectivement dédiés au design, au lifestyle et à la slow life[12]. L'objectif d'Albin Serviant reste le même : soigner le design de la version papier pour en faire un quasi-beau-livre et diversifier les sources de revenus pour se mettre à l'abri des aléas de l'industrie de la presse[12]. Le chiffre d'affaires total du groupe atteint alors dix millions d'euros et accueille de nouveaux investisseurs[12].

En 2023, le magazine Têtu est rentable avec un chiffre d'affaires en hausse, mais ce n'est pas le cas des autres titres pour lesquels la stratégie de diversification tarde à montrer des résultats, et le groupe est placé en redressement judiciaire[13]. Les titres du groupe sont alors vendus à trois acquéreurs : IDEAT et The Good Life sont repris par Prisma Media, déjà propriétaire de Capital ou Geo[14] ; Opéra Magazine passe sous le giron de Vendôme Publication, éditeur du magazine Dreams, spécialisé dans la joaillerie[15] ; le magazine Têtu est quant à lui racheté par le groupe SOS, qui était déjà actionnaire d'I/O Media et la fondation Le Refuge, active dans la lutte contre les LGBTphobies[16].

Engagements politique et étatique

En 2017, il participe à la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron et crée l'antenne londonienne d’En Marche ![2]. Il y organise notamment des dîners de levées de fonds[17]. Il est nommé conseiller du commerce extérieur de la France pour le Royaume-Uni en 2017[1].

Décoration

Chevalier de l'ordre national du Mérite Chevalier de l'ordre national du Mérite en 2018[18]

Références

  1. a b c et d Charlotte Kan, « Expat : Albin Serviant, monsieur French tech », The Good Life,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  2. a b et c Philippe Bernard et Eric Albert, « Londres : la French Tech s’entiche de Macron », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  3. a et b Charles Foucault, « "Le Brexit peut gripper la belle mécanique de l'écosystème de start-up", selon le coordinateur de la French Tech Londres », L'Usine digitale,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  4. Florence Blauchard, « Ces Français expatriés à Londres, envers et contre tout », Les Échos,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  5. Martine Robert, « Paris : les industries créatives lancent le Club We Are, leur nouvelle agora chic », Les Échos,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  6. a et b « Ultime relance pour le magazine Têtu », Les Échos,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  7. a et b « Après avoir levé 700.000 euros, comment le magazine Têtu organise sa renaissance », Challenges,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  8. Romain Burrel, « Plus TÊTU que jamais ! », Têtu,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  9. a et b Aude Dassonville, « Le propriétaire du magazine « Têtu » lève 1,4 million d'euros », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  10. Nicolas Madelaine, « Le magazine « Têtu » lève 1 million d'euros », Les Échos,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  11. a et b Laetitia Drevet, « "Je crois à la presse papier" : pourquoi le repreneur de Têtu s'offre Opéra magazine », Europe 1,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  12. a b et c Nicolas Madelaine, « I/O Media va racheter les magazines « Ideat » et « The Good Life » », Les Échos,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  13. Aude Dassonville, « I/O Media, le groupe qui possède « Têtu », va être placé en redressement judiciaire », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  14. Fabio Benedetti Valentini et Nicolas Madelaine, « Prisma reprend « Ideat » et « The Good Life » », Les Échos,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  15. « «Têtu», «Ideat», «The Good Life»… Les magazines du groupe I/O Media revendus à plusieurs acquéreurs », Le Figaro,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  16. Aude Dassonville et Brice Laemle, « Les titres de l'éditeur du magazine « Têtu » vendus à plusieurs acquéreurs », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  17. Anaïs Cordoba, « Emmanuel Macron, toujours à la recherche de fonds pour son mouvement », Europe 1,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  18. « Décret du 19 mai 2018 portant promotion et nomination à l'Ordre national du Mérite », sur Légifrance, (consulté le )
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